Les agriculteurs calédoniens se sont engagés, avec le soutien de leurs organisations professionnelles, de leurs partenaires techniques et de la recherche-expérimentation sur la diffusion de pratiques permettant de réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques à usage agricole (PPUA). On peut lister à titre d’exemples :
- l’utilisation de variétés résistantes/tolérantes aux maladies ;
- les associations des variétés ou d’espèces végétales, ainsi que la bonne gestion des successions culturales ;
- le désherbage mécanique ;
- la lutte biologique par le lâcher d’auxiliaires ou par l’aménagement des parcelles permettant de fixer les auxiliaires ;
- le recours à la confusion sexuelle et au piégeage (via des hormones) ;
- l’utilisation de produits de biocontrôle, à base d’extraits de plantes (purin de papaye), de micro-organismes (Bt, trichogrammes, etc.), les huiles essentielles et minérales, etc.
Même si les agriculteurs s’engagent et innovent au quotidien, une baisse ambitieuse de la consommation de PPUA chimiques ne pourra venir que d’une mobilisation simultanée et coordonnée de tous les acteurs concernés : pouvoirs publics, consommateurs, transformateurs, distributeurs, etc.