Quelles actions sont entreprises par la Chambre d’agriculture pour faire évoluer les pratiques, les usages, diffuser de l’information, etc., en rapport avec les produits phytopharmaceutiques à usage agricole (PPUA) ?

La Chambre d’agriculture met en œuvre divers services et outils pour accompagner les agriculteurs vers des pratiques plus économes en PPUA :

– le Groupement de Défense Sanitaire du Végétal (GDS-V) de la Chambre d’agriculture est un dispositif humain et technique permettant de réagir rapidement et efficacement à une alerte sur les productions végétales. Les agents du GDS-V animent un réseau d’épidémio-surveillance des ravageurs et des cultures permettant d’effectuer près de 3 000 observations annuelles. Ils disposent d’un véhicule équipé, le Labovert, pour réaliser sur le terrain le diagnostic de maladies et l’identification des ravageurs. Ils prodiguent des conseils de gestion, éditent des bulletins d’information sur la santé des végétaux (Bulletin de Santé du Végétal) et les PPUA (PPUA Info), des guides de reconnaissance, et mettent en œuvre des expérimentations innovantes chez des agriculteurs, comme le test de filets contre les papillons piqueurs, le kaolini contre les ravageurs, les pièges à phéromones, etc.

Pour en savoir plus, consultez nos publications : https://www.cap-nc.nc/publications/

En savoir plus sur le GDS-V: https://www.cap-nc.nc/groupement-de-defense-du-sanitaire-vegetal/

– l’étalonnage des pulvérisateurs est une prestation de la Chambre d’agriculture, directement chez les agriculteurs volontaires, pour que ces derniers puissent réaliser des applications précises (orientation de la cible, respect de la dose, gestion des effluents, etc.) ;

– les formations CERTIPHYTO sont dispensées auprès des agriculteurs sur l’ensemble des communes de Nouvelle-Calédonie. Elles permettent aux agriculteurs d’obtenir un certificat qui atteste de connaissances suffisantes pour utiliser les PPUA en sécurité et en réduire leur usage. Le programme de cette formation porte sur la règlementation, les bonnes pratiques vis-à-vis de la santé des applicateurs, des consommateurs et la protection de l’environnement ainsi que la reconnaissance des ravageurs et des méthodes alternatives. Tous les professionnels exerçant une activité en lien avec les produits phytopharmaceutiques (agriculteurs, importateurs, revendeurs, prestataires, conseillers), quel que soit leur statut ou leur secteur d’activité, auront l’obligation de détenir un CERTIPHYTO en 2022 ;

– Chaque année, la Chambre d’agriculture publie des phytopharmacies par culture pour des usages bien définies, ravageurs ou mauvaises herbes, pour rendre accessible les informations concernant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en Nouvelle-Calédonie ;

– la Chambre d’agriculture entretient également un réseau de partenaires engagés dans les bonnes pratiques agricoles, à l’international via :

  • l’animation d’un réseau de fermes de démonstration en agriculture biologique dans les territoires français d’Océanie (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna) dans le cadre du projet PROTEGE (CPS).

En savoir plus sur PROTEGE : https://protege.spc.int/fr

  • l’implication dans les réseaux d’innovations agricoles des DOM (réseau RITA).

En savoir plus sur RITA : https://coatis.rita-dom.fr/?HomePage


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